Les participant·es ont relevé le caractère intersectionnel des discriminations.
Les freins à l’insertion des jeunes, des femmes, des personnes peu qualifiées, des personnes issues de la migration ainsi que des seniors ont fait l’objet d’une préoccupation particulière dans le cadre des échanges.
- Comment, dans la pratique du travail social, ne pas reproduire ou renforcer les inégalités en matière d’insertion en plaçant les usager·ères dans des emplois précaires ?
- Faut-il réinsérer à tout prix ?
- Comment valoriser le travail bénévole ?
A cet égard, des participant·es ont soulevé la nécessité de réformer l’aide sociale en lien avec l’insertion.
Les participant·es ont relevé le manque de connaissances disponibles sur les liens entre l’insertion et la santé des personnes précaires.
Ont été évoquées notamment la santé mentale de personnes réfugiées et admises provisoires, l’augmentation des burnout et décompensations chez les bénéficiaires AI et la difficulté d’insérer des personnes atteintes dans leur santé mentale. Plus généralement, ont été abordés les effets du travail sur les corps (pénibilité physique et psychique) ainsi que les faibles connaissances à propos des impacts longitudinaux de la pandémie sur l’insertion des jeunes et autres publics.