Faire face

Le texte de Gil Meyer et d'Annelyse Spack est un « mouvement d'humeur » à l'encontre des conditions de travail et de maintien de la profession d'Éducatrice de la Petite Enfance (EPE) dans le contexte actuel.

En effet, les pressions se font fortes pour les EPE, subissant de nombreuses tensions dont quelques-unes sont décrites dans ce petit texte. La question de la formation est ainsi mise en cause, le manque de personnel qualifié étant régulièrement dénoncé au niveau politique, la volonté d'harmoniser les niveaux de formation et celle d'offrir l'accès à des jeunes limités par leur formation scolaire conduisant d'autre part à une perte de visibilité de la fonction octroyée par le titre d'EPE. En plus, la demande de formation de plus en plus massive ne peut être absorbée par les écoles. Le risque d'établir une hiérarchie entre les diplômes et le refus du label HES sont également pointés du doigt. Les conditions de travail des EPE, elles, sont durcies par la recherche de « rentabilité » économique en accroissant les horaires flexibles.

Les EPE travaillent dans des lieux qui sont peu valorisés, leur nécessité économique étant sans cesse remise en cause, malgré les retombées économiques positives avérées pour la collectivité. Enfin, les auteurs rappellent les mutations importantes vécues par cette profession envers laquelle les responsabilités politiques s'accroissent, rendant nécessaire une amélioration de la qualité de la formation de cette profession dynamique et soucieuse de la qualité d'accueil.

Résumé : Sarah Kiani.

Auteur·e·s
Spack Annelyse
Références

Meyer, G., & Spack, A. (2006). Faire face. Revue [petite] enfance, 96, 63-68.