De l'empirisme à la pratique probante : l'émergence de l'évidence-based practice

Les ergothérapeutes ont toujours cherché à pratiquer de manière rationnelle en s’appuyant sur le modèle médical et sur les modèles conceptuels développés en ergothérapie. La pratique probante leur demande désormais de le faire en se fondant sur des travaux de recherche. Cela implique des apprentissages difficiles, ainsi que des changements dans la manière de prévoir les interventions et d’agir, sans pour autant bouleverser les raisonnements professionnels.

C’est le sujet que Sylvie Meyer aborde dans ce chapitre tiré de l’ouvrage « Recherche en ergothérapie : pour une dynamique des pratiques », qui recueille diverses communications émises lors des 2e Assises nationales de l’ergothérapie.

Sylvie Meyer écrit qu’en matière de pratique probante, de développement de la science de l’occupation ou de pratiques de l’ergothérapie fondées sur l’occupation plutôt que sur le modèle biomédical, les ergothérapeutes ne peuvent faire l’impasse sur l’avancement de leur profession. Les professionnel-le-s doivent se donner les moyens de saisir la situation, d’apprendre et de contribuer à la progression de leur profession.

Résumé : Anne-Line Schminke

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Références

Meyer, S. (2011). De l'empirisme à la pratique probante : l'émergence de l'évidence-based practice. In E. Trouvé, P. Guillez, S. Toupart, I. Perretant, L. Jamet, C. Dandurand & A.-L. Camiul (Eds), Recherche en ergothérapie : pour une dynamique des pratiques (pp. 61-71). Marseille : Solal.