"Bettelnde Roma"? Forschungsergebnisse aus Lausanne

Ces dernières années, plusieurs villes et cantons de Suisse ont traité la mendicité en l’interdisant ou en la régulant de manière sévère. Les médias, les partis politiques ainsi que les lois en la matière ont fait de la mendicité un problème public.

Dans cette contribution, Jean-Pierre Tabin présente les résultats d’une étude de terrain réalisée entre 2011 et 2013 à Lausanne, qui montre que la mendicité à Lausanne n’est pas organisée par des réseaux criminels, et qu’il n’y a pas d’instrumentalisation d’enfants dans la mendicité. Les personnes rencontrées dans le cadre de l’enquête exercent la mendicité parce qu’elles ne trouvent pas d’emploi. Elles doivent pour cela abandonner leur mode de vie et s’exposer à des risques considérables pour leur santé. L’auteur conclut avec le constat que même si les mendiant-e-s appartiennent à la partie la plus vulnérable de la société, ils ou elles ne sont pratiquement guère aidé·e·s. Au contraire, la mendicité est criminalisée par les politiques et les médias.

Résumé : Anne-Line Schminke

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Références

Tabin, J.-P. (2014). “Bettelnde Roma”? Forschungsergebnisse aus Lausanne. In B. C. Schär & B. Ziegler (Eds), Antiziganismus in der Schweiz und in Europa (pp. 123-133). Zurich : Chronos Verlag.