Thèse

Une recherche pour mieux accompagner les personnes avec lombalgie


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Ce travail de doctorat s’intéresse aux dispositifs numériques qui peuvent être proposés en réadaptation aux personnes présentant des douleurs chroniques au niveau du dos. Réalisé au sein du Laboratoire de biomécanique et mécaniques des chocs (LBMC) de l’Université de Lyon en partenariat avec la HES-SO, ce travail vise à comprendre comment certaines technologies de santé mobiles peuvent soutenir les personnes avec une lombalgie chronique à gérer cette affection sur le long terme. Il cherche à identifier les besoins de ces personnes de façon à co-concevoir avec elles un dispositif permettant de répondre à ces besoins.

Peux-tu nous dire quelques mots sur ta thèse en cours ?

Dans le cadre de ce doctorat j’ai eu la chance de collaborer avec une diversité de personnes engagées dans des expériences variées telles que des personnes avec une lombalgie chronique, des patient·es expert·es, des chercheur·es et ingénieur·es en biomécanique, des designeuses et designeurs, des professionnel·les de la santé, des chercheur·es en réadaptation. J’ai eu l’opportunité bénéficier du soutien de la HES-SO dans le cadre de l’appel à projet « santé numérique » et d’établir des partenariats avec plusieurs établissements de santé suisses et français. Cela m’a permis d’appréhender les enjeux liés à la conduite d’études cliniques dans deux contextes différents. Ayant récemment terminé cette étape de collecte de données, les prochains mois seront dédiés à l’analyse des résultats et à la rédaction de mon manuscrit de thèse.

« J’ai eu l’opportunité de bénéficier du soutien de la HES-SO dans le cadre de l’appel à projet exploratoire sur la transition numérique et ses enjeux sociétaux, lancé en mars 2021 et d’établir des partenariats avec plusieurs établissements de santé suisses et français. »

Quels changements souhaites-tu voir opérer grâce à ta recherche ?

J’espère que cette thèse permettra de documenter l’implication des utilisatrices et utilisateurs dans le développement d’un dispositif de santé numérique. J’espère qu’elle fournira des pistes de réflexion sur la manière d’engager les différentes parties prenantes dans la conception et la préconisation de technologies d’assistances. Pistes qui me semblent particulièrement intéressantes à explorer en tant qu’ergothérapeute.
 

Ce travail est codirigé par Laurence Chèze, Thomas Robert et Martine Bertrand Leiser.