Protection des mineurs et action sociale auprès d'une famille migrante

Présentation générale

La Suisse est l'un des pays qui compte la plus forte proportion d'étrangers (24% en 2021) dont une part provient de la route de la migration, souvent longue et périlleuse. Les familles vivent ce parcours difficilement, dans un contexte de vulnérabilité et de précarité. Rencontrer les représentants des administrations publiques, collaborer avec ces derniers sur des questions sensibles sur les plans culturel, social, juridique et moral, est souvent un défi. Pour l'intervenant·e social·e, jouer son rôle de défense des intérêts supérieurs du mineur face aux violences domestiques, aux séparations difficiles, etc. pose des problèmes spécifiques. Sans des outils adaptés, il peut devenir compliqué d'être représentant·e de la loi, d'appliquer des mesures d'aide contrainte ou d'apporter un soutien socio-éducatif. Pour mieux répondre aux besoins spécifiques d'intervention dans les familles migrantes de manière générale et de leurs enfants en particulier, il devient nécessaire de retravailler la posture, les mesures et les procédures.

Objectifs d'apprentissage

• travailler sa propre posture d'intervenant·e
• définir des pistes concrètes et adaptées à la situation particulière de la famille, tout en mettant le mineur au centre de l'intervention.
• offrir des perspectives et solutions d'avenir à la famille, tout en rendant compréhensible la loi, les procédures ainsi que les objectifs fixés au sujet des enfants.
• fixer des objectifs participatifs et promouvoir des solutions durables, mieux adaptées à la situation, par une approche transculturelle.