Aux diplômé·e·s 2022 de la HETSL : un grand BRAVO !

La HETSL félicite ses diplômé·e·s 2022 pour l’obtention de leur Bachelor HES-SO en Travail social et en Ergothérapie. Grâce au soutien de ses partenaires, la HETSL a aussi remis sept prix en guise de reconnaissance d’une excellence particulière. La remise des diplômes a été célébrée le 1er décembre à la salle Métropole, en présence des diplômé·e·s et de leurs proches.

C’est avec plaisir et fierté que la HETSL a remis 70 diplômes en Ergothérapie et 203 diplômes en Travail social. La fête se poursuivait ensuite en famille, et aussi au White Club à l’invitation de l’association HETSLibre. Chères et chers diplômé·e·s de la HETSL, vos diplômes sont cette fois-ci en poche, alors bravo encore !!

Diplômé·e·s Ergothérapie (70)

Sabine Abouchar, Hannah Aeschlimann, Cindy Baechler, Lucie Barbier, Pauline Biselx, Maève Blaser, Margot Bodmer, Célia Bonny, Lauriane Broquet, Gwenola Christen, Lou Clémençon, Manon Clerc, Louisa Coppey, Céline Dafflon, Maëlle Daridon, Sophie Anaïs Debonneville, Lorraine Derivaz, Elena Marie Di Bernardo, Cathia Ducrest, Fanny Duvoisin, Laurent Ferrero, Eugénie Gaibrois, Tania Geiser, Emilie Girolamo, Nine Graells, Lisa Grütter, Nathan Guye, Thaïs Judith Lucie Hofer, Aurore In-Albon, Nadja Jähn, Mara Jeker, Sophie Jolidon, Sarah Junger, Danaé Lila Klarer, Emilie Koenitzer, Andrea Kuhn, Andréa Lagger, Florine Louis, Lydie Margueron, Garance Métrailler, Kim Alexandra, Mathilde Moennoz, Victoria Mohler, Justine Monnerat, Romane Monney, Morgane Monney, Marion Mottier, Anne-Marie Nell, Laura Neubauer, Jenny Niederhäuser, Marina Oulevey, Estelle Pasche, Léa Pernet, Charly Gabriel Rattin, Amélie Rérat, Stella Rocha da Silva, Marine Rosière, Loïc Roux, Marion Ryckx, Justine Savary, Lisa Schmäh, Sophie Schmutz, Elisa Steiger, Léonie Steullet, Tristan Würsch, Priscille Bonjour, Nora Guye-Bergeret, Manon Repond, Estelle Jaquet, Margaux Jungo, Estelle Gentizon

Diplômé·e·s Travail social, orientation animation socioculturelle (29)

Semean Antico, Emilie Antonucci, Leana Avantaggiato, Enia Bernasconi, Julie Bruelhart, Céline Buffet, Edward Campos, Alix Capt, Marie Cardis, Romane Carmine, Lara Chevalley, Thibault Decreuse, Bryan Fiorello, Sacha Gaillard, Thomas Gaillard, Agnese La Rocca, Orlane Leuba, Jérôme Maquelin, Léonard Millioud, Bellinda Müller, Lydia Namuli Pernet, Léo Piguet, Loana Pittet, Stella Tahina Rabemanantsoa, Claudine Rubattel, Nina Sturny, Evelyne Veyre, Salomé Werly, Lydia Zanuttini

Diplômé·e·s Travail social, orientation éducation sociale (133)

Erika Alcivar, Justine Allimann, Carole Amaudruz, Kevin Andres, Elodie Annaheim, Justine Ansermet, Malivia Are, Rodolphe Balmer, Vincent Béguin, Léa Bertholet, Zoé Bertschi, Amélie Besse, Silvia Bianchi, Ana Rita Bicho, Thomas Blanchet-Nicoud, Mathilde Blanchut Galiñanes, Mélanie Blanco Veloso, Charlotte Boada, Sara Galiléa Bossert, Avdulla Breznica, Camille Bron, Mélissa Bühler, Laura Calo, Cindy Aïssata, Camara, Marjolène Carrière, Syrielle Caruso, Leslie Chamorro, Cyrille Charmillot, Audrey Chételat, Quentin Colombo, Manon Commergnat, Axelle Conus, Daniela Da Costa Correia, Meg Da Silva, Justine de Kerchove, Ines de La Torre, Orane de Watteville, Joana Dias Silva, Tania Dos Santos Ferreira, Leila Drollinger, Marie Dubey, Delphine Durussel, Nour El-Hout, Annaelle Karise Sloane Eteme, Anouk Fafard, Nyssia Fama, Michèle Fontanellaz, Claire Fries, Giulia Fromaigeat Letizia Frund, Louane Fumeaux, Elia Gallou, Laure Garin, Soane Gatard, Adèle Gelin, Ivana Gérard, Joanie Gerber, Johana Germann, Alexia Giannini, Matilde Gossin, Céline Graf, Sophie Guerrero Ruiz, Yness Hamdi, Cyril Hänggi, Elodie Hanlon, Stéphanie Hasler, Michael Horsley, Aline Iglesias Padin, Natascha Ingebrand, Aurélie Isaaz, Audrey Jacquat, Martin Jaquemet, Ivana Josipovic, Andrea Lamanna, Audrey Lefebvre, Jessica Lepri, Barbara Lopes Ferraz, Leticia Lopez, Annouck Loup, Bozica Maksimovic, Nikolia Maksimovic, Yoan Maradan, Gregory Marendaz, Sophie Mathieu, Valérie Maury, Celina Menghi-Niccolini, Célia Mennet, Alisson Merminod, Hélène Mietta, Aurel Monnier, Joaquim Monte, Maude Morand, Océane Mury, Samantha Nekoca, Noémie Notz, Joana Pereira, Cédric Pfister, Sophie Piguet, Marta Pina, Laureen Pittet, Clara Poletto, Jean-Victor Pradeau, Violaine Rallu, Ashley Ramseier, Constance Rappaz, Christelle Robert, Noé Rodriguez, Lina Margarita Romano, Tania Roth, Abigail Roy, Lisa Rubiloni, Alan Samah, Céline Santos Antunes, Samantha Seymour, Celia Staffieri, Joachim Struck, Anissa Sujito, Sonia Vaz Borges, Ildy Veliz Guerra, Malika Vicini, Sarah Villard, Marc Villars, Natacha Viola, Mouhanna Voisard, Lou Volery, Martin Vuillème, Alizée Vulcan, Fanny Wagner, Déborah Wagnière, Héloïse Wicki, Dylan Wirth, Prisca Zoell, Célie Zwahlen

Diplômé·e·s Travail social, orientation service social (41)

Enkeleta Ahmetaj, Fabienne Bieri, Marion Blant, Brenda Bouzas Cajas, Sonia Rolande Guissi Burkhalter-Gosse, Orlane Burnier, Céline Chabloz, Lorène Chételat, Céline Cuérel, Mathilde Dumoulin, Garance Lara Eymond-Griffon, Jessica Fernandez, Audrey Fuhrer, Sylvie Gentil, Franciska Granada, Pauline Gros, Céline Guillochon, Rana Hytem, Pamela Mayala, Julien Mbaïminan, Guillaume Mertenat, Sabrina Métraux, Chloé Moreillon, Annaline Mosimann, Hawa Moussa, Emma Perez Nieto, Jeanne Pillevuit, Ornella Marie Portacci, Giorgia Quartaroli, Sivananda Rossel, Laura Ruggiero, Roxanne Saunier Mambimbi, Benie Soki,Lara Stanca, Zeina Takache, Olivia Ri Chun Tan, Omayma Toro Olguin, Ana Filipa Trigo Jaime, Laura Walpen, Serge-Allen Willommet, Maureen Zimmermann

Sept prix ont été remis cette année à des diplômé·e·s de la HETSL

Grâce au soutien de ses partenaires et donateurs, la HETSL remet cette année sept prix à des diplômé·e·s en guise de reconnaissance d’une excellence particulière.

Prix AVASAD (2 prix)

Filière ER : «  Faire face à une clientèle avec un projet suicidaire dans un contexte législatif favorable au suicide assisté »

Marion Ryckx et Tristan Würsch

En Suisse, l’assistance au suicide est autorisée si elle ne répond pas à des motifs égoïstes. Plusieurs témoignages informels indiquent que des discussions entre les ergothérapeutes et leur clientèle autour de ce thème existent. Il s’agit d’un sujet complexe, qui divise les professionnel∙le·s de la santé quant à l’étendue de leur prise en charge. En ergothérapie, il n’existe aucune prise de position officielle à ce sujet, et très peu d’écrits malgré les récentes discussions autour des occupations déviantes.

[Le but du travail de Marion Ryckx et Tristan Würsch était de] relater les expériences des ergothérapeutes lorsqu’un·e un∙e client∙e aborde le sujet du suicide et explorer leur compréhension de leur posture professionnelle dans les situations d’assistance au suicide. Cette étude exploratoire a été réalisée auprès de six ergothérapeutes de Suisse romande. Les données qualitatives ont été construites lors d’entretiens individuels semi-dirigés. La production de récits a été réalisée suite à une analyse narrative.

Bien que les six récits témoignent de contextes spécifiques, le conflit existant entre la pratique centrée sur le client et le devoir d’aide a été soulevé dans tous les récits. De plus, les participantes ont souligné le manque de discussions autour de ce sujet et le fait de devoir se former seule au fil des situations rencontrées. Cette étude partage les expériences d’ergothérapeutes de Suisse romande et contribue à amorcer une réflexion sur les possibilités d’action auprès de personnes qui ont le projet de se suicider.

Filière TS : «  les enjeux de la reconfiguration du domicile pour les personnes âgées »

Delphine Durussel et Jeanne Pillevult

Cette étude se focalise sur les aîné·e·s ayant reconfiguré ou non leur domicile ordinaire face à des pertes fonctionnelles. Avec l’avancée en âge, le logement n’est plus toujours adapté aux éventuelles diminutions que connaissent les seniors. Ainsi, ces derniers doivent bien souvent mettre en place des aménagements et recevoir l’aide d’actrices et acteurs externes au ménage. Dans ce contexte, ce travail vise à démontrer les enjeux qui se jouent autour de cette reconfiguration du domicile pour les habitant·e·s.

Pour tenter de renseigner cette problématique, deux aides-soignant·e·s, une ergothérapeute ainsi que sept client·e·s côtoyant un centre médico-social (CMS) ont été rencontré·e·s. Les résultats de l’étude démontrent que le domicile est le lieu de vie privilégié par les personnes âgées. En effet, cet espace promouvant l’authenticité, l’autonomie et l’identité est considéré par les seniors comme un refuge. Cependant, face aux pertes fonctionnelles, un paradoxe peut se cristalliser au sein du logement dans lequel les individus doivent lutter tant sur le plan physique que psychique pour y rester. Dans ce cadre, les aménagements sont l’une des ressources majoritairement mobilisées par les aîné·e·s afin de pallier certains obstacles. Lorsque les habitant·e·s constatent l’utilité de ces outils d’aide, ils deviennent indispensables à leur quotidien et favorisent leur autonomie fonctionnelle. De plus, face à une situation physique rendant difficile la vie à domicile, les aides humaines, dont le CMS, sont très présentes auprès des personnes âgées. La collaboration entre les seniors et les professionnel·le·s recèlent cependant de nombreux enjeux menant certain·e·s client·e·s à refuser les aménagements conseillés ou à ne pas utiliser les outils d’aide mis en place. Cette tendance provient majoritairement d’une définition du risque différente de la part des intervenant·e·s et des seniors et de la vision déficitaire que portent les aîné·e·s. Ainsi, face aux pressions et à la surveillance dont font l’objet les personnes âgées qui ne sont pas considérées comme des êtres proactifs, les individus ne possèdent pas toujours leur pleine autonomie décisionnelle, malgré la ligne directive claire du CMS « la et le client·e choisit ».

Fondation Bellet, 1 prix TS

« Protéger les enfants et soutenir leur participation : une conciliation impossible ? »

Anouk Fafard

Le concept de participation, introduit dans la Convention relative aux droits de l’enfant (CIDE), adoptée en 1989, a fait émerger de nombreux débats autour de l’enfant, de son statut et de ses capacités. Étant jusqu’alors perçu comme un « objet de protection » il devient dorénavant un « individu ». Un gouffre subsiste toutefois entre l’introduction de ce principe de participation dans la CIDE et sa mise en application concrète, notamment dans le domaine de la protection de l’enfance.

L’intérêt de ce travail s’est donc porté sur l’impact que peuvent avoir les représentations des professionnel·le·s sur la participation des mineur·e·s accompagné·e·s dans un contexte de protection.

Pour y parvenir, une partie théorique a été élaborée afin de mieux saisir les enjeux autour de la question de la participation dans un contexte de protection. De plus, des entretiens ont été menés auprès de professionnel·le·s de l’action sociale. Cette partie empirique a mis en évidence les réalités individuelles et institutionnelles. L’analyse des entretiens a permis de souligner l’intérêt de la question de recherche pour le travail social.

Prix Pahud, Célia Bonny

Le Prix Claude et Monique Pahud est remis chaque année à un·e étudiant·e particulièrement méritant·e pour la qualité de son travail tout au long de ses études. Cette année, la lauréate est Célia Bonny. Mme Bonny a obtenu de bons résultats tout au long de sa formation, faisant preuve d’organisation et d’application dans ses études, tout en travaillant à côté de sa formation. Elle a effectué d’excellents stages, montrant de bonnes capacités d’adaptation en période pandémique. Elle s’est distinguée par ses compétences relationnelles et de communication avec les client·e·s, ainsi par son engagement constant dans le travail avec beaucoup de soin apporté à fonder ses interventions sur des évidences scientifiques.

Célia Bonny a par ailleurs obtenu la note A à son travail de Bachelor, réalisé en binôme, après avoir effectué une présentation remarquable et très professionnelle.

Avec « L’insertion professionnelle des personnes atteintes de déficience intellectuelle. Pistes d’intervention ergothérapeutiques pour favoriser leur entrée sur le marché primaire de l’emploi en Suisse romande », la lauréate a réalisé un travail de Bachelor qui a un réel intérêt pour la pratique ; dans une approche occupationnelle, ce travail met en évidence l’apport du métier d’ergothérapeute dans un champ jusqu’ici peu ou pas investi par la profession et ouvre des nouvelles pistes d’intervention.

Prix Croix-Rouge vaudoise

« Création d’un moyen d’évaluation continue mesurant la satisfaction des personnes proches aidantes ayant participé au programme PAuSES »

Lorraine Derivaz, Estelle Gentizon et Lydie Margueron

Soucieuse de créer des ponts entre les réalités du terrain et la relève du travail social, la Croix-Rouge Vaudoise décerne pour la première fois cette année un prix à un·e ou des étudiant·e·s pour la qualité d’un acte de formation dans le domaine de l’appui communautaire. Le prix 2022 est attribué à Lorraine Derivaz, Estelle Gentizon et Lydie Margueron, étudiantes en Ergéthérapie, pour leur proposition de démarche d’évaluation d’un programme de soutien à des personnes proches aidantes. 

Afin de prévenir l’épuisement des personnes proches aidantes (PPA), de consolider l’aide et le soutien qui leur sont offerts et d’adapter les prestations des professionnel·le·s de la santé à leurs besoins, trois Hautes écoles ont créé le programme de soutien « Proche·s Aidant·e·s : Un Service des Étudiant·e·s de la Santé (PAuSES) ». Le programme a déjà été évalué et pérennisé, cependant il ne possède pas encore de démarche d’évaluation continue. 

Le but de l’étude était de créer un moyen d’évaluation continue structurée dans le cadre de PAuSES. Il s’agissait de déterminer, auprès des responsables du programme, quelles sont leurs attentes quant à une évaluation continue, à explorer une méthode d’évaluation de données adaptée et finalement à créer un moyen spécifique pour mesurer leur satisfaction dans le programme. 

La méthodologie de ce travail a été divisée en trois phases principales. La phase 1 correspondait à la définition du contenu et du choix du moyen d’évaluation. Pour ce faire, une synthèse des écrits a été réalisée sur la situation des PPA en Suisse romande, sur les potentiels moyens d’évaluation et sur ce qui est à évaluer. Un entretien consultatif auprès des responsables actuel·le·s de PAuSES a également été réalisé. La phase 2 a permis la constitution du moyen d’évaluation continue. Une synthèse des écrits sur la manière de créer ledit moyen a été effectuée pour passer à l'élaboration de ce dernier. La phase 3 correspondait aux pré-tests auprès de deux PPA qui ont participé au programme et à la soumission du moyen d’évaluation continue à une critique des responsables de PAuSES. 

Au chapitre des résultats, les pré-tests et la critique des responsables sur le questionnaire ont permis de constater que ce questionnaire possède une bonne base, compréhensible et pertinente. Ce dernier offre une utilisation simple et rapide. Le développement des connaissances sur les moyens d’évaluation, le concept de satisfaction ainsi que les personnes proches aidantes ont ainsi permis la création d’un questionnaire de satisfaction continue pour le programme PAuSES.

Prix Eben-Hézer, 1 prix TS

«  L’accessibilité à la documentation sur la prévention et la promotion de la santé par les personnes présentant une déficience intellectuelle »

Silvia Bianchi et Laureen Pittet

Depuis les années 1990, un des axes de la politique suisse s’inscrit dans le développement de la promotion de la santé en réponse à un mode de vie évoluant notamment vers plus de sédentarité. Par le biais de la nouvelle stratégie « Santé 2030 », l’Office Fédéral de la Santé Publique (OFSP) vise à faire face à un système de santé en continuelle évolution et aux nouvelles problématiques qui le concernent. La Confédération travaille en collaboration avec les cantons et les différents protagonistes de la santé pour la mise en œuvre de plusieurs mesures, dont la promotion de l’activité physique. Dans le canton de Vaud, le Centre universitaire de médecine générale et santé publique, Unisanté, œuvre en ce sens. Une de ses missions est de rendre les informations de promotion de l’activité physique accessibles pour toutes et tous. Les stratégies permettant de faciliter l’accès et la transmission de l’information pour des groupes définis comme vulnérables sont encore en phase de développement. Le manque d’accessibilité résulte en une situation de handicap faisant intervenir différents facteurs : des difficultés personnelles et une inadéquation des documents. De plus, cela représente un obstacle à la prise de décisions et aux actions liées à la compréhension des situations. L’autodétermination et la participation sociale des individus concernés se retrouvent donc limitées. C’est, par exemple, le cas des personnes présentant un trouble du développement intellectuel qui risquent fréquemment de se retrouver en difficulté pour lire et comprendre les informations, ce qui peut impacter directement leur santé.  

L’objectif principal de cette recherche est d’identifier les obstacles et les facilitateurs à la compréhension de la documentation écrite à disposition du public présentant un trouble du développement intellectuel. Par le biais d’une recherche participative, quatre bénéficiaires d’institutions ont pu partager leurs avis et expertise sur un document proposé par Unisanté au sujet de l’activité physique. Deux groupes de travail se sont rencontrés quatre fois afin de mettre en évidence plusieurs obstacles et facilitateurs. Certains éléments ont pu être identifiés dans les deux catégories, variant selon le contexte et le lecteur ou la lectrice. Les résultats mettent en évidence l’hétérogénéité des avis des participant·e·s et la difficulté à proposer des contenus accessibles à toutes et tous. Le renforcement ou la modification de certains paramètres ont permis de proposer une version du document qui a facilité la lecture et la compréhension.

Prix Pro Senectute Vaud, 2 prix TS

«  La colocation intergénérationnelle »

Abigail-Léa Roy et Olivia Tan

La Suisse rencontre un vieillissement démographique ce qui engendre des enjeux importants, relatifs notamment à l’habitat des personnes âgées. Ces dernières expriment majoritairement le souhait de rester le plus longtemps possible chez elles ; le « chez-soi » incarne l’identité de son habitant·e et représente un espace privilégié. Toutefois, cette volonté peut rencontrer des obstacles importants liés à des facteurs médicaux et/ou socio-économiques. La place de l’habitat des personnes âgées est ainsi centrale dans les nouvelles réflexions et politiques. Plusieurs types d’habitats alternatifs émergent et dans le cadre de [ce] travail de recherche, [les autrices se sont] intéressées aux colocations intergénérationnelles. Ce type d’habitat, minoritaire en Suisse romande, est peu documenté. [Ce] travail de recherche questionne la manière dont le sentiment de « chez-soi » est éprouvé par les habitant·e·s, avec une distinction entre la notion de « vivre » et d’« habiter ». Pour répondre à [ce] questionnement, [les autrices ont] opté pour un dispositif d’enquête en deux volets. D’abord, [elles se sont] intéressées aux personnes portant ce type de projet. Ensuite, [elles sont] parties à la rencontre des habitant·e·s.  

[Cette] recherche a permis de mettre en lumière la complexité du sentiment de « chez-soi » éprouvé par les habitant·e·s - sentiment pourtant décrit dans la littérature comme essentiel au bien-être. Les points d’analyse soulevés démontrent une imbrication multifactorielle à l’équilibre sensible : la colocation intergénérationnelle est un organisme vivant complexe et il ne suffit pas simplement de mettre en relation deux personnes pour qu’un réel « habiter ensemble » se crée. Dès lors, il est important que les professionnel·le·s du travail social puissent faire preuve d'innovation et adapter leurs interventions afin de proposer un accompagnement adapté, par la prise en considération des enjeux inhérents à ce type d’habitat alternatif. Bien que la colocation intergénérationnelle reste une alternative intéressante favorisant le maintien à domicile pour les personnes âgées impliquées et une manière de pallier la pénurie de logements pour les étudiant·e·s, elle ne répond que partiellement aux enjeux que représente le vieillissement démographique – y compris ceux liés à l’habitat.

«  La sociabilité des personnes âgées en milieu rural »

Malika Vicini et Salomé Werly

Ce travail de Bachelor explore la sociabilité des personnes âgées vivant à domicile dans des milieux ruraux. Dans cette recherche, [les autrices s’intéressent] aux cercles sociaux de ces personnes et aux caractéristiques de leur habitat, afin de faire des liens entre leur sociabilité et le milieu où elles ont décidé de passer leurs vieux jours. [Elles s’intéressent] plus particulièrement à la période de la retraite, afin d’axer [leurs] recherches sur les cercles sociaux de ces personnes lorsqu’elles ne fréquentent plus quotidiennement leur cercle professionnel ainsi que familial.

À partir d’entretiens semi-directifs individuels ou en couple sous forme conversationnels, [les autrices questionnent] les habitudes de vie de ces personnes, leurs cercles sociaux ainsi que les représentations qu’ils-elles se font de leur territoire. Plus spécifiquement, le but de cette étude est de comprendre en quoi la vie dans ce type de milieu favorise ou limite la socialisation des personnes âgées concernées ainsi que de saisir la nature des ressources mobilisées et des stratégies misent en place par ces personnes afin de maintenir des liens sociaux existants ou d’en créer de nouveaux.

Afin de compléter [cette] analyse, [les autrices proposent] un cadre théorique définissant premièrement les notions de milieu rural et de territoire. Les notions de socialisation en général, de socialisation à l’âge de la vieillesse et de participation sociale y sont étudiées et expliquées. [Elles détaillent] ensuite [leur] méthodologie de recherche, expliquant [leurs] démarches de prise de contact, le déroulement de [leurs] entretiens et [leur] méthode d’analyse. [Elles expliquent] également [leurs] territoires de recherche (Région de Sainte-Croix et Yverdon-Les-Bains (VD)) et [argumentent leur] choix. [Elles présentent] ensuite le profil des participant·e·s et les lieux spécifiques observés. [Leur] analyse porte, dans un premier temps, sur les sources et les influences des mobilités résidentielles sur les personnes interrogées. [Elles mettent] en évidence en quoi ces mobilités peuvent être problématiques pour la sociabilité des personnes âgées. Les résultats portent également sur les rapports entre habitant·e·s d’un village en fonction des parcours de vie individuels ainsi que de l’influence du territoire et de l’attachement à celui-ci sur la sociabilité des personnes. [Elles explicitent] l’ambiguïté du sentiment de solitude ainsi que de l’impact des caractéristiques territoriales sur la sociabilité des personnes concernées. Après [leur] conclusion, [elles se questionnent] sur d’éventuelles améliorations/pistes de continuations à ce travail, et [proposent] un lien entre [leur] sujet et le travail social.

Prix Rollier, Cathia Ducrest

Le Prix Anne-Marie Rollier est décerné chaque année à un·e étudiant·e en Ergothérapie qui a démontré des qualités particulières lors des cours de techniques professionnelles et également durant ses deux stages de formation pratique. 

Le Prix Rollier récompense cette année une étudiante, Cathia Ducrest, pour l’ensemble de ses études. La lauréate a obtenu d’excellentes évaluations tout au long de son cursus, autant dans les modules pratiques que théoriques. Elle a fait preuve de ténacité et de méticulosité dans son travail ainsi que d’une grande capacité d’adaptation aux circonstances personnelles et de pandémie qui ont marqué sa formation.

1 arbre 1 diplômé·e

La Haute école de travail social et de la santé Lausanne (HETSL) offre un arbre à toutes et tous ses diplômé·e·s 2022.

Elle leur propose ainsi de « S’engager. Au cœur de la société - et contre le changement climatique » ! Le projet se situe dans la région de Teso North, à l’ouest du Kenya. Face à l’urgence climatique, la HETSL promeut des initiatives de transition écologique.

La HETSL félicite chaleureusement Elisabeth Baume-Schneider pour son élection au Conseil fédéral

Mercredi 7 décembre 2022, quelques jour après la remise des diplômes, Elisabeth Baume-Schneider a été brillamment élue au Conseil fédéral. La HETSL félicite chaleureusement son ancienne Directrice et actuelle Présidente de son Conseil de fondation. La haute école se réjouit que l’énergie et le professionnalisme déployés par Mme Baume-Schneider à la HETSL puissent maintenant servir les intérêts de la population suisse, et en particulier ceux des plus vulnérables.

Lire le communiqué de la HETSL