L’émission radio « Hautes fréquences » de la Première aborde la thématique peu connue en Suisse de la thanatopraxie. Marc-Antoine Berthod, professeur à la HETSL et président de la Société d’études thanatologiques de Suisse romande (SET) était au micro pour parler des enjeux qui entourent ce soin qui a vu le jour aux Etats-Unis pour répondre à la problématique du rapatriement des soldats morts au champ d’honneur.
Ces soins en thanatopraxie permettent de conserver le corps du défunt jusqu’à 4 semaines, un temps nécessaire lors d’un rapatriement, laissant l’opportunité aux familles de se réunir. Cette pratique éclaire également l’importance du corps dans le processus de deuil, notamment lorsqu’il est question d’améliorer l’apparence du défunt selon les circonstances de la mort. La question du corps est importante pour faire ses adieux. La thanatopraxie offre la possibilité de faire un dernier hommage dans des conditions paisibles.