Une recherche en cours, menée par Maëlle Meigniez et Katja Haunreiter, repousse les limites de la notion de care familial et professionnel dans la mise en œuvre de la contribution d'assistance de l'assurance-invalidité. Cette prestation sociale peut uniquement financer de l'aide fournie par une personne tierce hors du cercle familial. Cette exigence légale implique des enjeux significatifs dans l’appréhension et la pratique du care à domicile. Des changements importants sont entrés en vigueur le 1er janvier 2022 dans le domaine de l’assurance-invalidité qui redéfinissent encore les frontières du care et modifient l’organisation des tâches de soin entre famille et professionnel·les. Cette recherche, financée par la Haute Ecole Spécialisée de Suisse occidentale (HES-SO) repose sur une approche sociojuridique pour examiner la mise en œuvre de la contribution d’assistance de l’assurance invalidité, qui exige la création d’un contrat de travail entre l’invalide bénéficiaire et les assistant·e·s employé·e·s.