Notre EreSo travaille en ayant toujours en tête la gageure suivante : les professionnel·les de la protection de l’enfance doivent quotidiennement assurer la protection des enfants, mais aussi soutenir les compétences parentales et l’autonomie de chacun·e, qui passe par la prise de responsabilités, et donc inévitablement une prise de risque.
Oui, cela signifie que nous devons soutenir, tout au long de la formation, la capacité des participant·e·s à élaborer cette tension. Nous avons en effet une préoccupation constante que les contenus proposés et travaillés dans nos formations soient utiles pour les pratiques et répondent aux enjeux très complexes auxquels les professionnel·les de la protection de l’enfance doivent répondre.
Et il y a en effet un nombre considérable de collaborations à prendre en compte, dès lors que nous parlons d’enfants ou d’adolescent·es ! Des professionnel·les de l’école, du champ médical et thérapeutique pour ne citer que celles-ci et ceux-ci.
Dans ce contexte, la microcertification, partiellement effective depuis 2025, offre la possibilité d’accéder à des actes de formation spécifiques (des microcertificats de quelques jours) qui, cumulés, permettent d’accéder à la certification CAS.
En fait, cela change pas mal de choses ! Outre une plus grande souplesse d’inscription, cette nouvelle modalité permet de multiplier les espaces d’échanges et de débat entre professionnel·le·s de divers lieux, fonctions et métiers, ayant des responsabilités complémentaires. Cette évolution, bien que confrontée à de nombreux défis organisationnels, vise à faire de la formation continue un lieu d’échanges pour penser ensemble les pratiques.