En ce mois de novembre deux rencontres de formation autour de la méthode de préoccupation partagée ont lieu à la HETSL pour réunir les professionnel·les des cantons romands qui utilisent la méthode MPP pour améliorer la prise en charge des phénomènes de harcèlement-intimidation dans les différentes structure d’accueil de la jeunesse. Depuis plusieurs années, cette méthode – adaptée des travaux d’Anatol Pikas – a été introduite dans de très nombreuses écoles romandes, avec le soutien d’Action Innocence.
« Avec la Méthode de préoccupation partagée (MPP), nous intervenons en menant des entretiens courts et individuels avec tous les protagonistes impliqués, afin de reconstruire des dynamiques de groupe plus positive »
Quel bilan peut-on tirer des différentes actions mises en place dans la prise en charge des phénomènes de harcèlement-intimidation entre élèves ? Est-ce que le harcèlement scolaire diminue sur les terrains ? Les résultats obtenus grâce à la MPP sont encourageants : de plus en plus de professionnel·les sont formés à cette méthode, ce qui leur permet de mieux prévenir et résoudre les situations de harcèlement-intimidation. Ces efforts contribuent à une amélioration globale de la prise en charge des victimes comme des auteurs de harcèlement. Cependant, Basile Perret appelle à la prudence. Selon lui, pour que cette méthode déploie tout son potentiel, elle doit s’accompagner de ressources supplémentaires : formations continues, espaces de collaboration et échanges réguliers entre professionnel·les sont essentiels pour pérenniser les bonnes pratiques.