Une cinquantaine de participant·es, issu·es de multiples horizons – directeurs et directrices d’institutions publiques et associatives, professionnel·les de terrain, enseignant·es chercheur·euses et personnes directement concernées – se sont réuni·es à la HETSL le 23 octobre dernier pour échanger autour de ces enjeux et amener des éléments de réponse à ces questions.
L’après-midi de réflexion a débuté par une intervention de Max Lovey (Université de Genève), qui a présenté les principales modalités des politiques de lutte contre le non-recours : les actions de « faire-venir », qui visent à simplifier et clarifier l’information et les dispositifs existants afin de faciliter l’accès aux droits ; et les démarches « d’aller-vers », consistant à aller à la rencontre des publics concernés pour fournir un accompagnement adapté aux besoins et circonstances spécifiques.
Regards croisés sur l’action contre le non-recours
Les participant·es se sont ensuite réparti·es en groupes de travail afin de croiser les savoirs académiques, professionnels et expérientiels autour de deux questions centrales : quelles ressources et conditions-cadres sont nécessaires pour la mise en œuvre d’une politique durable de lutte contre le non-recours ? Et quelles compétences et outils sont nécessaires pour permettre aux acteurs et actrices de terrain d’agir en ce sens ?
De nombreuses pistes ont été évoquées à cette occasion et l’assemblée du jour a souligné la nécessité de poursuivre rapidement les discussions afin de les transformer en actions concrètes. Rendez-vous en 2026 pour les prochaines rencontres de l’Espace thématique « Non-recours et accessibilités des prestations sociales » de l’Observatoire des précarités !
