Dans cet article sur l’enfance et la sécurité, Karina Kühni observe que ces deux termes, aux sens apparemment opposés, peuvent être associés. Aujourd’hui, les lieux d’accueil de la petite enfance sont devenus des espaces fermés où le délire sécuritaire devient le maître mot. L’auteure avance que les enfants ne peuvent dans ce contexte plus faire des expériences intéressantes pour leur développement cognitif, affectif et moteur. Pour conclure, Karina Kühni ajoute que ces aspects sécuritaires contraignants « entravent la relation et mettent à mal les liens d’humanité » qui devraient être privilégiés dans les centres de vie enfantine.
Résumé : Emilie Pasquier