Dans cette contribution introductive à la séance de l'Office Fédéral de la Formation Professionnelle et de la Technologie (OFFT) du 23 novembre 2007, Stéphane Rossini propose des pistes d'actions et de réflexions pour lutter contre la pauvreté cachée. Les causes de la pauvreté étant aujourd'hui connues, la possibilité d'effectuer des actions « en amont » est clairement définie. Les difficultés rencontrées majoritairement, telles que le chômage ou les problèmes de santé se croisent et doivent être mis en relation avec la situation personnelle des gens.
L'une des causes majeure de précarité unanimement reconnue se situe du côté des lacunes dans la formation. En effet, les personnes concernées par la pauvreté ont pour la plupart des formations lacunaires voire même inexistantes. Les actions contre la pauvreté doivent donc s'attaquer à ce problème tout en veillant à éviter la reproduction intergénérationnelle des situations de précarité.
Depuis quelques années, le principe d'assurance s'est affaibli au profit du principe d'assistance créant un phénomène de décentralisation. Cela a pour conséquence de construire deux catégories de citoyens, ceux qui ont besoin de solidarité et les autres, et tend vers le renouvellement de la distinction entre les « bons » et les « mauvais » pauvres.
Les individus ne doivent plus être tributaires d'une économie arbitraire. Il faut mettre en place une économie plurielle, intégrant un fonctionnement non-marchand et non-monétaire afin de parvenir à un équilibre.
Résumé : Sarah Kiani.