Ces dernières années, différentes interventions parlementaires ont requis que la situation des femmes confrontées à une fausse couche ou à une mort périnatale avant la 23e semaine de grossesse soit analysée, afin de déterminer si le cadre légal ne devrait pas être adapté en vue de mieux prendre en considération leurs besoins, ainsi que ceux de leur partenaire. De nos jours, la fausse couche est en effet généralement appréhendée comme un cas de maladie et la perte de l’embryon ou du fœtus n’est pas assimilée au décès d’une personne. Dans ce contexte, l’introduction d’un congé payé spécifique pour la mère et pour l’autre parent a en particulier été proposée. La présente contribution dresse un état des lieux de la situation actuelle au regard des modifications envisagées et souhaitables.
In den letzten Jahren wurde in verschiedenen parlamentarischen Vorstössen gefordert, die Situation von Frauen, die vor der 23. Schwangerschaftswoche eine Fehlgeburt oder einen perinatalen Tod erleiden, zu analysieren, um festzustellen, ob der gesetzliche Rahmen nicht angepasst werden sollte, um ihren Bedürfnissen und denen ihrer Partner besser Rechnung zu tragen. Heutzutage wird eine Fehlgeburt im Allgemeinen als Krankheit angesehen und der Verlust des Embryos oder Fötus wird nicht mit dem Tod einer Person gleichgesetzt. In diesem Zusammenhang wurde insbesondere die Einführung eines bezahlten Sonderurlaubs für die Mutter und den anderen Elternteil vorgeschlagen. In diesem Beitrag wird eine Bestandsaufnahme der derzeitigen Situation im Hinblick auf die geplanten und wünschenswerten Änderungen vorgenommen.