De plus en plus d'enfants sont concernés par les problèmes liés à une mauvaise alimentation, comme l'obésité ou les carences nutritionnelles. Brigitte Burnier traite dans cet article de l'alimentation de l'enfant comme moyen de promotion de la santé. En effet, plusieurs facteurs entrent en compte dans l'appréciation du petit enfant des aliments et la prise en compte de ceux-ci peut avoir une influence durable sur son comportement alimentaire.
Pour que l'enfant se nourrisse de manière variée, curieux de découvrir des aliments qu'il ne connaît pas, il est utile de comprendre son fonctionnement face à la nourriture. L'auteure démontre que l'enfant sait de manière innée réguler sa consommation alimentaire en écoutant ses sensations de satiété, de faim, de plaisir ou de dégoût.
Plusieurs études citées dans cet article mettent l'accent sur la notion de plaisir : plaisir du goût, mais aussi de l'odorat voir même de l'ouïe, et surtout plaisir de manger en collectivité. L'expérience sociale est en effet un facteur important de la relation de l'enfant à l'aliment, sachant par ailleurs qu'il est influencé par les goûts de son entourage.
Les éducatrices et éducateurs de la petite enfance doivent donc tenir compte de l'importance du repas pris en commun et en faire un acte de promotion de la santé et d'éducation en veillant à instaurer un climat permettant à l'enfant de s'écouter et d'être écouté.
Résumé : Sarah Kiani