Activités de jeunesse et égalité : penser l'allocation des ressources publiques au prisme de la budgétisation sensible du genre

Les activités jeunesse peuvent être considérées comme des cadres privilégiés de la socialisation des jeunes. dans la mesure où elles sont le lieu d'expérimentation et d'apprentissage des relations sociales (Datflon, 2014). Elles contribuent plus largement à leur accès à la citoyenneté et sont à ce titre soutenues par la Confédération, notamment à travers la politique d'encouragement de l'enfance et de la jeunesse. qui répond à un mandat constitutionnel visant à accompagner les enfants et les jeunes dans leur développement et à favoriser leur pleine participation à la vie sociale. culturelle et politique. En raison du principe de subsdiarité, il revient principalement aux autorités cantonales et communales d'encadrer ou de coordonner ces activités dites «extra scolaires», qui s'adressent aux enfants dès l'école enfantine jusqu'aux jeunes adultes âgé-es de 25 ans. La mise en œuvre de cette politique publique implique in fine une variété d'organismes aussi bien publics que privés subventionnés, tels que des associations, des organisations de jeunesse ou encore des centres d'animation socioculturelle. 

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Références

Friedli, F. (2025). Activités de jeunesse et égalité : penser l'allocation des ressources publiques au prisme de la budgétisation sensible du genre. Revue [petite] enfance, 148, 127-133.