Funerary Lives: Ecological Transitions and Support for Emerging Practices

Début - Fin 01.05.2025 - 30.04.2029
Sources de financement Fonds national de la recherche scientifique (FNS), PNR 81 "Culture du bâti"
Domaine(s) d'expertise Sociologie, anthropologieVieillesse, fin de vie, mort

Description

Le projet de recherche intitulé "Funerary Lives : Ecological Transitions and Support for Emerging Practices" se concentre sur la transformation des pratiques funéraires en Suisse, en mettant en lumière leur impact écologique et social. Actuellement, les pratiques liées à la mort et aux espaces funéraires sont peu étudiées et que partiellement articulées aux politiques d'aménagement du territoire ainsi qu’aux plans climats. Ce constat soulève plusieurs questions cruciales concernant l'intégration des cimetières dans les continuités écologiques, le potentiel de ces espaces pour favoriser la végétalisation urbaine, leur adaptation face au changement climatique, ainsi que la diversification des pratiques funéraires au-delà des options traditionnelles que sont l'inhumation et la crémation. De plus, le projet examine comment les espaces funéraires peuvent contribuer à l'élaboration de systèmes de parcs urbains. Pour atteindre ses objectifs, le projet se fixe trois axes de recherche principaux. Le premier consiste à inventorier les besoins, enjeux et obstacles liés à l'introduction de nouvelles pratiques funéraires. Cela inclut une analyse des défis juridiques, sociaux, culturels, techniques, politiques et économiques voire religieux auxquels sont confrontés les professionnels et autorités responsables de la gestion des espaces funéraires. Le deuxième axe vise à accompagner la transition sociale et écologique en concevant ces espaces. Cela implique de confronter diverses visions et scénarios de transformation des continuités territoriales urbaines, des parcs, cimetières et autres espaces funéraires, en collaboration avec une multitude d'acteurs tels que les services funéraires, les gestionnaires de cimetières et crématoriums, ainsi que les municipalités et les usagers de ces espaces. Enfin, le troisième axe consiste à tester des solutions innovantes concernant le traitement des corps et le réaménagement des espaces funéraires. Ces tests seront documentés lors de leur mise en œuvre afin d'évaluer leurs impacts professionnels, écologiques et humains. La méthodologie adoptée pour ce projet est interdisciplinaire, combinant des domaines tels que l'urbanisme, l'architecture paysagère, la biodiversité, l'écologie des sols, la taphonomie, la médecine légale, l'anthropologie et le travail social. Cette approche permettra d'anticiper et de scénariser les transitions funéraires tout en confrontant ces idées avec les acteurs clés du domaine. En outre, plusieurs partenariats ont été établis avec deux associations actives au niveau suisse et neuf villes représentant différentes échelles urbaines. L'objectif global est d'assurer que les espaces funéraires soient pleinement intégrés dans les politiques liées à la transition écologique et sociale. De nouvelles infrastructures pourraient émerger sur de nouveaux territoires en influençant l'expérience du deuil. Ainsi, le projet met en avant la nécessité d'anticiper des visions novatrices pour les vies et paysages funéraires à venir.

Requérant·e·s

Guillaumont Natacha (Haute école du paysage d'ingénierie et d'architecture Genève (HEPIA, HES-SO))

Corequérant·e·s

Berthod Marc-Antoine
Berthod Marc-Antoine (HETSL)
Varlet Vincent (Centre universitaire romand de médecine légale (CURML))

Partenaires

Desprez Vincent (Service de l'environnement, commune de Meyrin)
Schärer Christoph (Service des Parcs et Promenades Berne)
Perrochet Stéphanie (Union suisses des Services des Parcs et Promenades (USSP))
Humbert Droz Anne (Service des pompes funèbres, cimetières et crématoire de la Ville de Genève)
Canete Montserrat (Office des cimetières Neuchâtel)
Clavandier Gaëlle (Université Jean Monnet, Saint-Etienne)