Un nombre considérable de jeunes Européens est exposé au risque de disqualification, voire de désaffiliation sociale. Les principaux déficits observés concernent la participation au marché du travail et à la vie sociale, ainsi que, plus largement, la capacité à former et à mettre en œuvre des choix de vie autonomes.
Dans la lignée des travaux sur le capital humain, l'éducation est souvent envisagée comme le moyen le plus efficace pour remédier à cette situation (notamment la stratégie européenne de l'emploi ou encore le modèle de flexicurité). Cependant, les systèmes éducatifs peinent à relever ce défi et leur contribution à l'amélioration du bien-être des jeunes adultes reste insuffisante.
Ce projet vise à évaluer la contribution des systèmes éducatifs au bien-être ou "welfare" des jeunes adultes dans trois domaines clés : l'accès au marché du travail (et la qualité de leur insertion professionnelle), leur capacité à poser des choix autonomes (ou l'autodétermination) et la participation aux débats démocratiques.