Un café comme métaphore: plaidoyer pour l'horizontalité dans la formation et le travail social

Dans le monde d’aujourd’hui, où les asymétries se creusent, où l’ascension des un·es rime avec la chute des autres, où les hiérarchies s’affermissent dans presque toutes les organisations, y compris au sein de celles qui s’efforcent de panser la misère, y compris dans les universités et les hautes écoles, les co-auteur·es de l'ouvrage “Un café comme métaphore”, publié aux éditions Antipodes, nagent à contre-courant. Mais nous nous entêtons, approfondissant la démarche entreprise dans “La migration comme métaphore”, publié aux éditions La Dispute, par le second auteur.

Cette fois l’horizontalité s’inscrit à la fois dans les expériences relatées et dans le processus même de l’écriture. Vingt-neuf auteurs et autrices, enseignant·es et ancien·nes étudiant·es, tiennent ensemble la plume, dessinent des liens de reconnaissance et de réciprocité avec des communautés très diverses, souvent poussées vers l’exclusion. Nous-mêmes, dans la coordination de cette création collective, avons relevé le défi : le souligne l’avant-propos, Le café et l’horloge. Notre désir : encourager chacun et chacune, quelle que soit sa place dans les hiérarchies, quelles que soient ses activités étudiantes ou professionnelles, à oser l’équilibre des pouvoirs.