Pour accueillir la conférencière, le Directeur de la HETSL, Alessandro Pelizzari, a rappelé que la lecture est souvent l’acte premier de l’engagement. Il s’est remémoré une lecture récente d’un des livres actuellement les plus vendus en Allemagne, « Le monde d’hier » de Stefan Zweig, écrit en 1942. L’auteur y raconte de manière glaçante l’indifférence avec laquelle la société bourgeoise, mais aussi le monde académique et culturel, observe la montée du fascisme.
Alessandro Pelizzari s’est réjoui d’accueillir Paola Richard-De Paolis aux abords du stand des Éditions HETSL, car il s’agit de célébrer les livres, mais aussi une école, la HETSL, qui fête ses 60 ans. Une école que son fondateur, Claude Pahud, a voulu engagée et qui, 60 ans plus tard, le reste fièrement, au cœur de la société.
« L’engagement avec lequel la HETSL forme les futurs professionnels du social et de la santé paraît aujourd’hui une nécessité face aux attaques de moins en moins cachées contre la liberté académique et la rationalité scientifique », a souligné le directeur. Et de préciser : Le travail éditorial est lui aussi un acte engagé, avec les ouvrages des Éditions HETSL dont un certain nombre contient des termes que l’administration états-unienne a mis sur la liste noire de la censure («Identité de genre», «accessibilité», «handicap», «diversité», «justice sociale», «race et ethnie», «discrimination», «équité», «différences culturelles», etc.).
Le plaisir lui a ensuite été grand de passer la parole à Mme Richard-De Paolis, qui a su développer les Éditions HETSL avec engagement et passion.