Et si le deuil était avant tout une relation ? Une relation aux multiples visages qui imprègne les différents contextes dans lesquels elle se déploie ; une relation qui s’adapte et évolue au fil du temps. Concevoir l’expérience et le vécu du deuil selon cette perspective relationnelle1 permet de prolonger, compléter, voire dépasser, l’idée selon laquelle le deuil est prioritairement un processus individuel linéaire, une épreuve face à laquelle chacune et chacun devrait, dans son for intérieur, composer affectivement, émotionnellement et psychiquement pour assurer tant bien que mal la continuité d’un
soi fragilisé par la perte d’une personne proche