Le dernier numéro de Nouvelles Questions Féministes dénonce la faiblesse des politiques publiques à prévenir et à sanctionner ces violences. Il faut bien constater que les politiques publiques ne sont pas à la hauteur des enjeux et de nos légitimes attentes. L’indignation face à cette situation a déclenché une vaste mobilisation féministe, à l’échelle mondiale, qui a abouti à l’obtention de nouvelles mesures, que les articles réunis dans ce numéro examinent avec minutie. Au Chili, des Centres d’accueil pour victimes de violences sexuelles ont été mis en place. En France, Le Téléphone Grave Danger et les bracelets anti-rapprochement ont été adoptés pour protéger les victimes de violences conjugales, tandis que des cellules d’écoute ont été mis sur pied dans les universités pour accompagner les victimes de harcèlement sexuel. Face aux insatisfactions que génèrent le recours au droit pénal peut-on recourir au droit civil pour apporter réparation aux victimes de violences sexuelles ? Ces nouveaux dispositifs sont-ils efficaces et apportent-ils les réponses espérées ? L’analyse critique menée par les équipes de recherche qui se sont penchées sur ces questions témoigne de réelles avancées mais aussi des limites et nombreux obstacles qu’il reste à surmonter.
Contacts
- France : christelle.hamel@ined.fr
- Suisse: marta.rocaescoda@unil.ch
Ce dernier numéro de Nouvelles Questions Féministes est disponible en librairie sur le site des éditions Antipodes ou également en vente directement à la réception de la HETSL.