Plusieurs constats sont aussi ressortis au sujet du (non-)recours aux prestations sociales et de santé dont l’accès est largement déterminé par le statut de séjour et place ainsi certains groupes de personnes migrantes face à des situations précarisantes et les expose également à des discriminations administratives.
En ce qui concerne les prestations sociales, les discussions se sont focalisées sur la problématique du recours à l’aide sociale qui est fortement entravé par le risque de non-renouvellement de permis de séjour qu’il implique.
Les difficultés d’accès aux politiques sociales et à certaines prestations (i.e. subsides à l’assurance-maladie) rencontrées par les personnes sans-papiers ont également été évoquées.
Sur le plan de la santé, les participant·es ont souligné l’accès limité à des soins de premiers recours ou d’urgence pour certaines catégories de permis de séjour, ce qui amène à des dépistages et des prises en charge tardives de certaines pathologies (notamment chroniques), ainsi que des lacunes dans l’accès à certains types de soins (soins palliatifs, médecines complémentaires, santé mentale, etc.). Ces situations amènent à un risque de péjoration de l’état de santé en général. Les participant·es ont ainsi souligné un intérêt à documenter l’état de santé des populations migrantes.
La question des ressources mobilisables pour faire face à la fin de vie en contexte migratoire a également été abordée.