Geschlechtergerechtigkeit in der Familie im Arbeit aktivierenden Sozialstaat

Les politiques d’activation introduites à partir de la fin des année 1980 dans la plupart des pays de l’OCDE ont comme but déclaré de remettre au plus vite sur le marché du travail les personnes touchées par le chômage, la maladie, l’accident, l’invalidité ou la précarité en général. Cet article se base sur une étude financée par le Fonds national suisse de la recherche scientifique. Menée en 2010, elle porte sur 145 professionnel-le-s du travail social dans le domaine de l’aide sociale en Suisse romande. La recherche s’intéresse aux normes de genre et d’égalité du personnel du travail social dans le contexte de cette politique d’activation.

Véréna Keller, Marianne Modak, et Françoise Messant-Laurent présentent tout d’abord les politiques d’activation et la notion d’indépendance économique avant de s’arrêter sur l’intervention de l’État dans la sphère privée. Les auteures présentent ensuite leur étude, puis elles développent les cinq modèles de normes de genre qui ont pu être élaborés à partir de l’enquête. Elles discutent la notion de justice dans la répartition des rôles avant de terminer sur la relation entre la justice et les politiques d’activation (le principe de justice basé sur l’égalité entre les personnes).

Résumé : Anne-Line Schminke

Auteur·e·s
Messant-Laurent Françoise
Références

Keller, V., Modak, M., & Messant-Laurent, F. (2013). Geschlechtergerechtigkeit in der Familie im Arbeit aktivierenden Sozialstaat. Revue suisse de travail social, 14, 9-26.