Lecture anthropologique pour faire sciences(s) du travail social

Dans ce chapitre d’un ouvrage collectif qui porte sur les enjeux liés à la revendication de reconnaissance du travail social en tant que discipline, Stéphane Rullac évoque le processus de scientifisation de la formation en travail social, qui a lieu actuellement en France. En s’appuyant notamment sur le concept de disciplinarisation secondaire de Hofstetter et Schneuwly (2001), il évoque les défis et risques liés à cette évolution mais aussi les nouveaux savoirs et méthodes que cette reconfiguration est susceptible de produire. Des pistes pour reconnaître et accompagner le développement actuel, susceptible d’amener un dépassement de la dichotomie historique entre les légitimités qui séparent la pensée et la mise en œuvre du travail social sont également proposées.

Résumé: Noémie Pulzer