La place du Test de discrimination de 2 points statiques dans l'examen clinique

Les auteurs de ce texte discutent du Test de discrimination de deux points statiques, consistant à déterminer sur un territoire hypoesthésique, la plus petite distance à laquelle un patient peut discriminer la perception d'un point statique de celle de deux points statiques appliqués par les pointes émoussées d'un compas. La recherche consiste à déterminer le plus rapidement possible à quelle distance d'écartement le patient commence à hésiter entre la perception de un ou de deux points.

Ce test a été l'objet de nombreuses critiques, notamment par Judith Bell-Krotoski en 1997. La question des différences de sensibilité cutanée ainsi que celle de son manque de standardisation ont, par exemple, été des éléments de sa remise en cause. Les auteurs de cet article discutent ces critiques en démontrant qu'un traitement statique des résultats peut être effectué en prenant un certain nombre de précautions et donc que le test doit être maintenu. Une remarque importante, celle de Lundborg, est en outre prise en compte : l'importance de la concentration du patient et de sa coopération avec l'examinateur pour obtenir un résultat valide. Il convient donc de diminuer le nombre de questions et l'intervalle entre elles afin d'éviter une trop grande fatigue du patient.

Résumé : Sarah Kiani.

Auteur·e·s
Hecker E.
Rouiller Eric M.
Spicher Claude J.
Références

Spicher, C. J., Hecker, E., Thommen, E., & Rouiller, E. M. (2005). La place du Test de discrimination de 2 points statiques dans l'examen clinique. Douleur et analgésie, 18(2), 73-78.