La critique portée par le non-recours aux droits sociaux : propositions pour développer une approche subalterne

Le non-recours aux droits sociaux a été analysé à partir de différentes perspectives qui posent des questions d’ordres méthodologique, conceptuel et épistémologique. Dans cet article, je questionne la manière dont les recherches abordent le non recours en me basant sur les deux définitions généralement utilisées. Je postule ensuite que le non-recours par non-demande (le non-recours raisonné) peut constituer l’expression d’une critique du pouvoir de l’État. Finalement je formule quelques propositions pour développer une approche subalterne qui me fournissent des outils pour avoir accès à la dimension critique du non-recours raisonné.

The non-take-up of social rights has been analysed from different perspectives. These open up methodological, conceptual and epistemological questions. In this article, I reflect on the ways in which existing studies address non-take-up based on two commonly used definitions. I then propose that non-take-up by non-demand (which I call the reasoned non-take-up) may reflect the expression of critique that addresses the power of the state. Finally I formulate some propositions to develop a subaltern approach that provides me with tools to have access on the critical dimension of the reasoned non-take-up.

Auteur·e·s
Leresche Frédérique
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Références

Leresche, F. (2019). La critique portée par le non-recours aux droits sociaux : propositions pour développer une approche subalterne. SociologieS [en ligne]. http://journals.openedition.org/sociologies/11438