La construction d'un référentiel de compétences : un processus participatif entre terrains et lieux de formation

Entre 2000 et 2002, un travail important est réalisé afin de définir la formation en animation socioculturelle de la future HES Haute Ecole Spécialisée Santé-Social et de créer un référent, le « référentiel de compétences » . Durant cette période, des groupes de travail constitués d'un « groupe-métier » et d'un groupe de pilotage ont donc débattu et produit un certain nombre de réflexions concernant ce champ d'activité.

L'article de Claudia Della Croce, Roland Junod et Joëlle Libois, responsables de formation de la filière animation socioculturelle, propose une synthèse critique de ce travail de mise en place du référentiel de compétences et des enjeux qui le structurent. Il constitue une analyse des phases de construction du référentiel ainsi que du produit fini, des faiblesses et des impacts de ce dernier.

Les auteurs évaluent les points positifs du projet, les possibilités qu'il ouvre pour un travail en réseau ainsi que ses faiblesses et les résistances qu'il a rencontrées de la part des professionnels, pour lesquels il peut parfois être difficile de décortiquer leur propre métier.

Cette expérience, qui a pour but de poser les jalons d'une pratique réflexive, propose de cerner les compétences du travail social et ainsi de créer les bases indispensables pour repenser la formation des animateur-ice-s socioculturel-le-s.

Ainsi, il est possible de délimiter un « profil de formation » à l'aide du référentiel qui a également l'avantage de servir d'interface entre les professionnel-le-s et les formateur-ice-s.

Résumé : Sarah Kiani.

Auteur·e·s
Junod Roland
Libois Joëlle
Références

della Croce, C., Junod, R. & Libois, J. (2005). La construction d'un référentiel de compétences : un processus participatif entre terrains et lieux de formation. In J.-C. Gillet (Ed.), L'animation dans tous ses états (ou presque) (pp. 207-216). Paris: L'Harmattan.