De la création de la possibilité de l’enquête à l’engagement ethnographique : entretien avec Olivier Schwartz

 Agnès Aubry, Morgane Kuehni et Laure Scalambrin rencontrent Olivier Schwartz le 25 juin 2019 à l’Université René Descartes- Paris 5 où il a achevé sa carrière d’enseignant en 2016. C’est un jour de canicule. Olivier Schwartz, avenant, a prévu des bouteilles d’eau pour chacune d’entre nous. Depuis son enquête au long court, publiée sous le titre Le monde privé des ouvriers, hommes et femme du Nord (Schwartz, 1990), puis son texte intitulé « L’empirisme irréductible », postfaçant Le Hobo, sociologie du sans-abri (Schwartz, 1993), Olivier Schwartz est une figure incontournable de la sociologie française à double titre. Il a non seulement participé à renouveler en profondeur le débat sur les classes ouvrières, portant le regard dans la sphère privée, s’attachant à comprendre les conditions d’existence et modes de vie, mais il a aussi oeuvré durant toute sa carrière à l’appropriation des méthodes ethnographiques par la sociologie et à leur diffusion.  

Auteur·e·s
Schwartz Olivier
Aubry Agnès
Scalambrin Laure
Références

Aubry, A., Kuehni, M. & Scalambrin, L. (2021). De la création de la possibilité de l’enquête à l’engagement ethnographique : entretien avec Olivier Schwartz . Cambouis, la revue des sciences sociales au mains sales. https://doi.org/10.52983/crev.vi0.87