Bereaved Employees, professional Activity and Pain of Loss

Quel genre de relations les individus professionnellement actifs entretiennent-ils sur leur lieu de travail lorsqu’ils ont vécu la perte d’un-e proche ? Comment les endeuillé-e-s vivent-ils leur retour au travail ?

Cet article, basé sur une recherche conduite avec des acteur-ice-s tels que des directeur-ices d’entreprise, des responsables des ressources humaines, des endeuillé-e-s, des employé-e-s, des syndicats, des psychologues mais aussi travailleu-se-s sociaux/ales, au sein d’une vingtaine de moyennes et grandes entreprises du canton du Valais, a pour but d’aborder ces questions. Dans le prolongement de l’idée que les problèmes doivent être « laissés à la maison », la souffrance au travail est jugée inappropriée. La séparation entre le personnel et le professionnel crée le cadre dans lequel les interactions évoluent. Dans cette optique, l’article s’intéresse à la manière dont les références de personnel et de professionnel se combinent afin de penser la non-acceptation de la souffrance sur le lieu travail.

L’expression de la souffrance évolue dans un cadre socialement contrôlé qui, sur le lieu de travail, est assuré par des normes temporelles, les conditions dans lesquelles s’exercent l’activité et les opportunités organisationnelles, permettant aux dirigeants d’être plus ou moins flexibles vis-à-vis de leurs employé-e-s. L’auteur démontre qu’afin de permettre une rationalisation du cadre de la souffrance au travail, il est nécessaire de connaître clairement les règles et les droits des employé-e-s et de les communiquer.

Résumé : Sarah Kiani

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Références

Berthod, M.-A. (2009). Bereaved Employees, professional Activity and Pain of Loss. In D. R. Cooley & S. Lloyd (Eds), Re-Imaging Death and Dying (pp. 307-319). Oxford : Inter-Disciplinary Press.