Sans-abrisme à Lausanne : un logement d’abord pour s’en sortir


Publié le

Disposer d’un toit permet de cesser de courir d’un abri d’urgence à l’autre, de se reposer, de s’occuper de sa situation administrative, de scolariser les enfants, de s’assurer et enfin de régulariser sa situation. C’est le constat d’une récente recherche menée à la HETSL pour l’association Sleep-In. Cette dernière a proposé fin 2019 un logement temporaire à 56 personnes sans abri. Ce fut un moment de répit constructif pour un grand nombre.

L’association lausannoise Sleep-In a mis en place fin 2019 un projet de type Housing first en proposant un logement temporaire à des personnes sans abri. 56 personnes dont 11 enfants, des familles, des personnes âgées qui se trouvaient depuis longtemps à la rue, ont trouvé un temps de répit dans une vingtaine d’appartements à la rue du Simplon, dans des immeubles des CFF voués à la démolition. Sur la base de recherches scientifiques ainsi que de mouvements citoyens, des solutions de logement pérennes, basées sur le droit, ont été pensées et mises sur pied dans différents pays européens en plus, ou en substitution de la réponse urgentiste, en particulier le Housing first ou Logement d’abord. C’est l’idée expérimentée par le Sleep-In au Simplon .

Le Sleep-In et les chercheur·e·s ont présenté les résultats de la recherche et exposé ses enseignements le 26 mai 2021 en présence aussi des personnes concernées.
 

Découvrez cette expérience extraordinaire de retour à l’ordinaire relatée en détail sur notre site internet.