Presse/média

Regard sur le suicide assisté en France : interview de Véronique Fournier et Marc-Antoine Berthod


Publié le

En France, une convention citoyenne s’est prononcée en faveur d’une aide active à mourir. Un projet de loi sur le suicide assisté et l’euthanasie active devrait voir le jour cet été. Comment cette étape fait-elle écho à la réalité suisse qui connait depuis longtemps le suicide assisté, avec des associations comme Exit ? Interview de Véronique Fournier, Cardiologue et Médecin de santé publique, ancienne présidente du Centre national des soins palliatifs et de la fin de vie et Marc-Antoine Berthod, Anthropologue, Professeur à la HETSL.

En Suisse, l’euthanasie active, pratiquée par un médecin est illégale. Il  n’y a pas de loi fédérale sur le suicide assisté, ni une volonté comme en France de légiférer une loi globale traitant du suicide assisté et de l’euthanasie active. Le recours au suicide assisté doit réunir trois conditions. En premier lieu, la personne qui assiste, n’a pas de motifs égoïstes. La personne qui recourt  au suicide assisté doit être capable de discernement. Et enfin, c’est la personne elle-même qui fait le geste, c’est à dire que cela reste un suicide. Il n’y a pas de volonté d’avancer simultanément comme en France  sur la question de l’euthanasie et de l’assistance au suicide. Ce sont les conditions d’accès aux associations d’aide au suicide qui sont régulées.   

Les différentes approches et regards autour des questions de fin de vie en Suisse et en France sont discutées dans l’émission Forum de la Radio Télévision Suisse.
 

Écoutez l’interview