Communiqué

La HETSL dit NON au harcèlement sexuel et sexiste


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A l’occasion du 23 mars 2021, Journée nationale contre le harcèlement sexuel, la HETSL réaffirme son engagement dans la lutte et la prévention contre le harcèlement sexuel et sexiste.

La HETSL offre aux personnes engagées professionnellement en son sein ainsi qu’aux personnes qui y font leurs études un dispositif visant à les protéger du harcèlement sexuel et sexiste, à les soutenir et à les accompagner dans les situations rencontrées. La HETSL condamne les actes relevant du harcèlement sexuel et sexiste et sanctionne les personnes qui en sont auteur·e·s. Ensemble, nous voulons briser le silence autour de ces violences.


L’engagement de la HETSL dans cette lutte contre le harcèlement sexuel et sexiste se développe aussi par des enseignements, des recherches et des événements, que ceux-ci portent directement sur le harcèlement, ou sur d’autres thématiques qui englobent une réflexion critique sur le sexisme, la culture du viol, ou encore divers mécanismes encore trop souvent présents quand la parole se libère, par exemple la banalisation des actes ou la déresponsabilisation de leurs auteur·e·s. La HETSL s’engage à lutter contre ces divers mécanismes, contre la culture du viol et plus largement contre le sexisme.


A travers notamment son Réseau de compétences Genre et travail social (GeTS), la HETSL participe à mettre en lumière et à questionner les inégalités liées au genre dans le domaine des politiques sociales et du travail social.

Qu’est-ce que le harcèlement sexuel ?

Suivant les définitions proposées dans la politique-cadre HES-SO de prévention et de gestion du harcèlement sexuel et sexiste à l’encontre des personnes aux études, rappelons tout d’abord que la notion de harcèlement sexuel et sexiste recouvre divers comportements à caractère sexuel ou sexiste. Il peut s’agir par exemple d’une plaisanterie sexiste, de contacts physiques non désirés, de commentaires non souhaités faisant allusion à la sexualité d’une personne, d’une agression sexuelle ou d’un viol. Alors que l’attention porte généralement sur l’intention de la personne qui en est à l’origine, c’est ce qui est ressenti par la personne concernée qui est déterminant : dans le cas où cette dernière ne désire pas le comportement, il doit être reconnu comme harcelant.

Sur la notion de consentement, rappelons que celui-ci ne se donne pas sous pression. Il ne se « cède » pas et il peut être retiré à tout moment sans condition. Le non consentement peut s’exprimer verbalement, mais ce n’est pas nécessaire : un geste de recul, un « non » de la tête ou chuchoté, un manque d’enthousiasme doivent pouvoir être entendus et respectés.


Même si le harcèlement sexuel et sexiste peut toucher toute personne, les cibles sont le plus souvent des femmes et des personnes marginalisées en raison de leur identité de genre, de leur expression de genre, ou encore de leurs sexualités (que celles-ci soient réelles, supposées ou imaginées). Il appartient à un continuum de violences sexistes. Le harcèlement contribue à exercer un contrôle social sur ces personnes et participe ainsi à leur domination. Cette domination de genre s’imbrique de plus avec d’autres rapports sociaux, tels que le racisme et la classe sociale, le capacitisme ou l’âgisme.

 

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