La place de l'activité dans l'intervention auprès des personnes âgées présentant une démence avancée

Les troubles de la démence acquièrent une importance particulière dans un contexte de vieillissement de la population et ont des conséquences tant pour les patient-e-s eux/elles-mêmes que pour leurs proches. Ils influent directement sur les activités des personnes et provoquent une importante souffrance chez les personnes concernées. L’ergothérapie a la possibilité d’intervenir efficacement dans la réduction des troubles du comportement et sur l’amélioration de la qualité de vie, très altérée chez cette population. En effet, l’activité peut aider à donner du sens et a une valeur thérapeutique, favorisant et améliorant le sentiment de bien-être.

Cet article expose différentes possibilités d’interventions en ergothérapie auprès de personnes souffrant de démence avancée. Ces interventions se basent sur les « principes fondamentaux de l’ergothérapie », le besoin d’agir de l’être humain, le fait que l’activité s’adapte afin de répondre aux besoins des individus et le fait qu’elle peut être structurée, transformée et utilisée pour remédier aux dysfonctionnements occupationnels. Cette intervention, pour être efficace, ne doit pas s’axer sur la récupération des capacités perdues mais sur une amélioration du bien-être, de la qualité de vie et de la santé. Son succès est également dépendant du choix de l’activité : elle doit avoir un sens et un but pour la personne, être réussie et réalisée dans un lieu qui a du sens.

Résumé : Sarah Kiani.

Auteur·e·s
Références

Margot Cattin, I. (2009). La place de l'activité dans l'intervention auprès des personnes âgées présentant une démence avancée. In E. Trouvé (Ed.), Ergothérapie en gériatrie : approches cliniques (pp. 125-136). Marseilles: Solal.