Travail social

Étudier en Suisse après avoir fui son pays


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Les guerres, la précarité et les persécutions forcent sans cesse des personnes à prendre la fuite. À l’heure actuelle, la Suisse voit chaque jour arriver des personnes parties d’Ukraine, mais aussi d’Afghanistan, de Syrie, de Turquie et d’autres pays. Parmi ces individus en quête de protection, on trouve notamment beaucoup d’étudiantes et d’étudiants qui ont dû quitter leur université ou n’ont pas pu commencer leurs études. Ceux-ci souhaitent à présent poursuivre leur parcours académique en Suisse et cherchent donc à intégrer les hautes écoles universitaires, spécialisées ou pédagogiques.

©Keystone | Martin Ruetschi

©Keystone | Martin Ruetschi

Comment peut-on alors leur garantir l’accès à ces établissements ? Lors de la table ronde « Étudier après avoir fui son pays » du 24 mai 2022, des représentantes et représentants des hautes écoles, de la société civile, des autorités et du monde politique ont discuté des défis et esquissé des pistes de solution. Les conclusions de cette table ronde sont proposées dans un document (PDF).

C’est l’occasion de rappeler ici que la HES-SO s'engage pour former les personnes réfugiées et les requérant·e·s d'asile en leur permettant d'intégrer un programme dans l'objectif de commencer ou reprendre des études supérieures. Le site internet de la HES-SO présente le programme d'intégration aux études HES ainsi que le programme Formation sans frontières de la HETSL, qui se propose de donner accès à la formation tertiaire aux personnes issues de l’asile et, plus généralement, de favoriser leur intégration en Suisse.